Dialogue social : De quoi s’agit – il?

Dialogue social, une volonté du gouvernement qui met en avant, la transparence. En effet, la  base de confiance réciproque, agit  comme un levier de performance impressionnant.

Des aprioris

Trop souvent, le dialogue social se perçoit comme un frein au changement. Bien des dirigeants ou encadrants considèrent, ces débats comme des revendications stériles qui perturbent la bonne marche de l’entreprise.

Un outil de confiance

Pourtant, il peut être un exceptionnel outil de management. L’information claire et objective sur les situations économiques et sociales des entreprises dopent la motivation. 

De même, cette action développe un sentiment d’appartenance. Le savoir travailler et construire  ensemble prédispose à l’excellence.

Une condition : que chacun sorte de son rôle classique d’opposition employeur/employés.

Objectifs

Dialogue et non opposition

En premier lieu, le dialogue social enracine une culture de dialogue et de négociation. Il élimine, par ailleurs les conflits liés aux blocages de position. Les oppositions du passé doivent disparaître dans un monde hyper concurrentiel et internationalisé.

Confiance et transparence

La confiance et la transparence constituent la base du dialogue social. Pas forcément facile pour a plupart des entreprises, où le pyramidal limite le débat au strict nécessaire. Cette paralysie qui touche les directions, l’encadrement et les salariés eux-mêmes, agit comme un verrou.

Cependant, la confiance réciproque permet d’aborder les plus grandes transformations avec sérénité. Cette confiance se bâtit avec la transparence.

Les éléments cachés ou obscurs génèrent fatalement des défiances et des rejets. Par ailleurs, ils détruisent la confiance.

De la même façon, les projets futurs, quels qu’ils soient, s’annoncent clairement, objectivement.

Le temps

Le dialogue social ne se décrète pas. Il faut se hâter avec lenteur. C’est un apprentissage où les paramètres prennent du temps. Car en effet, le partage, l’acceptation des autres et des opinions divergentes méritent de créer une atmosphère appropriée.

Le management

Les managers ne savent pas tous, les salariés apportent également des idées pertinentes. Le manager n’est pas un filtre, il se doit de remonter objectivement les informations.

Le manager doit passer d’une attitude traditionnel défensive à celle de sollicitation des salariés. Une révolution, au regard des modèles généralement appliqués. Par ailleurs, pour le salarié, l’abandon du mode revendicatif n’est pas plus simple. De son côté il optera pour une relation constructif.

Cependant, pour les deux parties, il convient de quitter la défiance réciproque pour bâtir ensemble. La relation gagnant/gagnant, s’impose d’elle même, elle est un extraordinaire levier de performance.

Accompagnement: Une nécessité?

L’accompagnement permet de sortir des anciens fonctionnements. De plus, la neutralité crée un climat de confiance propice au dialogue social.

On évacue de fait, le défiance, la crainte hiérarchique. Par ailleurs, ne pas être partie prenante, sauvegarde la hauteur de vue et sauve de la partialité.

L’accompagnement est le passage obligé pour un état des lieux objectifs. Etre extérieur évite d’être parasité.

De plus, il favorise une communication sereine, claire et pragmatique. La méthodologie permet de s’entendre, de se comprendre et bâtit la relation de partenariat. L’abandon des anciens schémas garantit une relation apaisée, constructive.

LIENS:

Organisation internationale du travail

INTEFP

Le dialogue social dans l’entreprise